M. Walther Nossek, né à Saarbrücken en 1939, a été un pionnier en matière de formation en architecture du paysage en Suisse francophone. Lorsqu’une école technique avec la branche Architecture du
Paysage fut rattachée à l’école d’horticulture de Châtelaine près de Genève, fondée en 1971, M. Walther Nossek releva le défi de mettre en place la nouvelle filière
d’étude. Durant la phase initiale, il enseigna lui-même jusqu’à sept matières différentes avant que d’autres professeurs spécialisés ne soient engagés au fil du temps. L’un d’entre eux était M.
Jean Boccard, qui deviendrait plus tard son successeur en tant que directeur
du département pour l’architecture du paysage. En 1973, M. Nossek fut également chargé du déménagement du département dans le Centre Horticole de Lullier nouvellement construit, et de sa
transformation en école technique supérieur. Son enseignement était principalement orienté vers la technique, la pratique et la connaissance des plantes, ce qui était
certainement lié à son évolution personnelle. Son habilité soigneuse et sa manipulation professionnelle des plantes ont marqué l’école, mais évidemment aussi la première génération de diplômés de
Lullier.
Une autre réalisation pionnière de M. Walther Nossek fut d’être le deuxième architecte paysagiste après M. Walter Brugger, avec qui il entretenait un contact professionnel cordial, à assumer l’entreprise risquée – car sans pouvoir s’appuyer sur sa propre entreprise pour exécuter les mandats – d’ouvrir un bureau de planification à Genève. Cela fit de lui un pionnier dans le milieu des architectes paysagistes indépendants, qui s’étend aujourd’hui, près de trente ans plus tard, à presque dix bureaux. C’est aussi en partie grâce à M. Nossek que Genève s’est imposée comme le centre de l’architecture du paysage en Suisse romande, et qu’aujourd’hui, aussi bien le Service des espaces verts SEVE que le Service de l’aménagement urbain sont dirigés par un architecte paysagiste. Et il s’agit là d’une exception en Suisse.
M. Nossek lui-même assumait plus volontiers des projets pour des mandants publics que pour des clients privés. Les travaux qu’il a effectués, mais aussi le manuscrit de ses plans, sont typiques du style encore mal défini des années 1970 et 1980. D’après M. Nossek, la fusion de la fonctionnalité et de la symbolique avait toujours une importance centrale pour ses projets. C’est le columbarium, exécuté en 1995 avec tombe collective, du cimetière de Plan-les-Ouates à Genève qu’il désigne comme son projet préféré en raison des composantes largement spirituelles et philosophiques.
Walther Nossek, 1939 in Saarbrücken geboren, ist ein Pionier im Bezug auf die Landschaftsarchitektur-Ausbildung in der französischsprachigen Schweiz. Als der im Jahr 1971 gegründeten
Gartenbauschule von hâtelaine bei Genf ein Technikum mit der Fachrichtung
Landschaftsarchitektur angegliedert wurde, kam Walther Nossek die Herausforderung zu, den neuen Studiengang aufzubauen. In der Anfangsphase unterrichtete er selber bis zu sieben verschiedene
Fächer, bevor im Laufe der Zeit weitere Fachlehrer engagiert
wurden. Einer von ihnen war Jean Boccard, der später sein Nachfolger als Leiter der Abteilung Landschaftsarchitektur wurde. 1973 war Nossek auch für den Umzug der Abteilung in das neu erbaute
Centre Horticole de Lullier und deren Umwandlung zur Höheren Technischen Lehranstalt HTL zuständig. Sein Unterricht war schwerpunktmässig auf Technik, Praxisnähe und Pflanzenkenntnis
ausgerichtet, was sicherlich mit seinem persönlichen Werdegang zusammenhing. Seine handwerkliche Sorgfalt und sein fachgerechter Umgang mit Pflanzen
waren für die Schule und natürlich auch für die erste Generation der Lullier-Absolventen prägend.
Eine weitere Pionierleistung besteht darin, dass Walther Nossek nach Walter Brugger, zu dem er ein gutes, kollegiales Verhältnis hatte, der zweite Landschaftsarchitekt war, der – ohne eigenen
Ausführungsbetrieb im Rücken – das Wagnis einging, in Genf ein Planungsbüro
zu eröffnen. Das machte ihn zum Wegbereiter für eine Szene von freischaffenden Landschaftsarchitekten, die heute rund dreissig Jahre später auf fast zehn Büros angewachsen ist. Es ist zum Teil
auch Nosseks Verdienst, dass sich Genf als Zentrum der
Landschaftsarchitektur in der Westschweiz etabliert hat und heute sowohl das städtische Gartenbauamt (Service des espaces verts SEVE) wie auch das Amt für die Gestaltung des öffentlichen Raums
(Service de l’aménagement urbain) – dies ist gesamtschweizerisch einmalig – von einem Landschaftsarchitekten bzw. einer Landschaftsarchitektin geleitet werden.
Nossek bearbeitete selber lieber Projekte für öffentliche als für private Auftraggeber. Seine ausgeführten Arbeiten, aber auch die Handschrift seiner Pläne sind typisch für den noch nicht
definierten Stil der 1970er und 1980er-Jahre des 20. Jahrhunderts. Laut Nossek war die Verschmelzung von Funktionalität und Symbolik für seine Entwürfe immer von zentraler Bedeutung. Als
Lieblingsprojekt bezeichnet er aufgrund der ausgeprägten philosophisch-spirituellen Komponente denn auch das 1995 ausgeführte Kolumbarium mit Gemeinschafsgrab des Friedhofs von
Plan-les-Ouates
in Genf.